Au début des années 2000, U.N.I.T. a eu pour politique de numériser et chiffrer toutes ses archives, au cas où elles tomberaient en de mauvaises mains.
Voici la technique qu'ils utilisaient à l'époque :
(91*octet + 10) modulo 256
. Pourquoi 91 et 10 ? L'histoire ne le dit pas.Voici un petit exemple pour expliciter. Prenons l'image suivante, de 3 pixels de large et de 2 pixels de haut (on l'a agrandie pour que ce soit lisible) :
Ok, les couleurs ne sont pas terribles, on n'a pas le talent de Van Gogh, justement !
Chiffrons cette image avec la clef (253, 233, 63, 34, 17)
.
(91*octet + 10) modulo 256
à tous ses octets, ce qui donne : (249, 221, 111, 32, 21)
.Voyons un exemple plus complexe ; prenons le logo de cette édition de c0d1ngup :
En le chiffrant à l'aide de la clef (25, 225, 34, 208, 113, 121, 164, 87)
, on
obtient alors :
Pourquoi on vous parle de tout ça ? Le Docteur a mis la main sur un document archivé par U.N.I.T. Celui-ci a été chiffré avec la méthode décrite ci-dessus, à l'aide d'une clef dont on ne sait rien (pas même la taille).
Ce message provient de Vincent van Gogh, ce qui a deux implications. La première est que c'est probablement un message très important, comme lorsque Vincent a averti le Docteur de la menace de la Pandorica (no spoil 😉). La deuxième, c'est que le message comporte très certainement la signature habituelle du peintre :
À partir de cette signature, déchiffrez le message de Van Gogh, et validez en indiquant le lieu où Vincent situe la menace.